Comme Peter C, plus..
Leur fondement, ce qui les fonde et explique leur existance, c'est peut être et très grossièrement :
- notre aptitude à l'instrospection, favorisée par ses vertus réparatrices, et source de la prise de conscience intuitive de la nature de la matière
- l'effort de formalisation et d'objectivation dans la retranscription des processus qui la sous-tendent et des phénomènes qu'elle produit, nécessaire à la communication et la transmission du savoir chez les "animal" sociaux que nous sommes (alors pas de panique, pour nous le culturel a relayé le génétique, évoluant beaucoup plus lentement)
- notre capacité collective à structurer et organiser des théories et à élaborer des modéles descriptifs, explicatifs, et projectifs de la Nature... dans l'élaboration d'une théorie intégrée de la raison et des processus vitaux, d'une logique systémique, linéaire et causale, non-linéaire et entropique (chaos et adaptation auto-stabilisatrice)
Une expérience récente d'anthropologie menée sur des peuples ayant joui de peu d'interactions avec les sociétés "modernes". Cela consistait en des tests de géométrie et de logique, qui révlèrent une aptitude universelle des enfants en manipuler les formes élémentaires. Cela n'est pas sans rappeler, chez les adultes, les intuitions "kaléïdoscopiques" et les récites d'expériences psychédéliques"...
On parle aujourd'hui d'une "vision géométrique" de l'homme, pour évoquer notre connaissance croissante des mécanismes qui régissent le fonctionnement de notre sens le plus abouti, la vue. C'est sans doute la pièce maîtresse, préalable à l'édification d'une théorie intégrée de la perception et de la conscience, d'un changement de paradime scientifique axé, pourquoi pas, sur la notion d'information. Ce phénomène annonce un renversement dans l'enseignement des sciences qui perdent tant d'adeptes... Une Science de l'homme, superstructure dynamique des sciences, qui parte du sujet: rationalité intégrée, super-subjectivité...