Je ne peux que parler en tant que pratiquant de mathématiques (je ne suis pas chercheur en mathématiques, disons que j'enseigne à un niveau moyen).
On peut caractériser un nombre transfini en ce qu'il vérifie A = A + 1;
on appelle cardinal d'un ensemble son nombre d'éléments.
Le nombre d'éléments de N, ensemble des entiers naturels ({0, 1, 2, ...} est Aleph Zéro (je le noterai A°).
Il vérifie bien A°+ 1 = A° car il y a une correspondance 1 élément <-> 1 élément (*) entre N = {0, 1, 2, ...} et N* = {1, 2, 3,...} :
0 -> 1
1 -> 2
2 -> 3
...
n -> n+1
, ce qui veut dire que leur nombre d'éléments est le même :
card(N) = card(N*)
Or, comme N = N* union {0}, on a aussi card(N) = card(N) + 1.
On peut aussi dire que A° = A° + A° ou A° = A° + A° + A°, car, je l'ai dit dans ma première réponse
B = {0, 3, 6, ..., 3n,...} , C = {1, 4, 7, ..., 3n+1,...} et D = {2, 5, 8, ..., 3n+2,...} ont le même cardinal que N.
Car on peut faire de la correspondance "one-to-one" entre N et B :
0 -> 0
1 -> 3
2 -> 6
...
n ->3n
ou entre N et C :
0 -> 1
1 -> 4
2 -> 7
...
n -> 3n+1
ou entre N et D :
0 -> 2
1 -> 5
2 -> 8
...
n -> 3n + 2
Comme N = B union C union D, on a donc
A° = A° + A° + A°
Ceci vous démontre que le PLUS PETIT des nombres transfinis, A°, vérifie cette égalité, a fortiori des nombres transfinis plus grand.
Si Dieu a créé l'univers entier avec sa structure logique et les nombres transfinis (vous n'allez pas contester l'existence de N, avec lequel vous comptez depuis la nuit des temps ?), doit-il être plus petit que le plus petit des transfinis ?
En fait, la foi et la connaissance en Dieu résulte non d'une certitude scientifique, car ces domaines de pensée sont rigoureusement séparés l'un de l'autre, mais d'un choix.
"foi" est de même racine que "confiance", "fiancer".
Dire que je suis "fiancé" avec Mlle X veut dire qu'elle et moi avons échangé notre foi, notre confiance.
Durant nos "fiançailles", nous nous voyons tous les week-ends, mais le reste du temps, c'est l'absence. Je lui donne ma foi parce que je sais que du lundi au vendredi soir, elle ne fait pas mentir ce qu'elle me dit le week-end, elle reste adorable et aimable à mes yeux et à mon coeur.
Dieu, c'est pareil. Il ne donne que des indices très légers de sa présence et de son amour pour moi, il me faut être très attentif pour les voir et m'en réjouir.
Pour ce qui est de la Sainte Trinité, elle n'a été connue que lorsque Dieu lui-même s'est fait chair en Jésus-Christ, et sa parole est la parole même de Dieu sans aucune interprétation humaine.
Il a dit "le Père et moi sommes Un", et aussi "l'offense contre le saint-Esprit (qui est l'esprit d'amour, de force, de connaissance, de sagesse,...) ne peut être pardonnée", en montrant un respect et un amour absolu envers ces deux Personnes. Il y a trois personnes, mais un et un seul Dieu, car il ne peut y avoir la moindre divergence entre l'une ou l'autre. C'est comme un mariage sous le régime du bien commun : on peut considérer les époux comme un interlocuteur unique, on passe contrat ou on s'oppose à une personne unique, constituée par les deux époux.
Si vous y tenez, la structure du proton et d'autres nucléons est une image, une suggestion de ce qu'est la sainte Trinité : un proton est composée de 3 quarks absolument inséparables.
Si vous injectez une énergie aussi grande que possible dans l'espoir d'extraire un seul quark, l'équivalence masse-énergie ou matière-énergie permet l'apparition de quarks supplémentaires (en fait, d'une paire quark-antiquark) et finalement, vous obtenez 2 nucléons et non 2 quarks + 1 quark...
(*) one-to-one mapping pour les Anglo-Saxons. Bijection pour les Francophones.